Episode 1x02 "Paternité"

17 février 2008

Tous les meilleurs moments de l'épisode 2 de la saison 1

Wilson : Dis-moi…

House : Hey ! Ferme la porte !

House est installé dans un siège d’examen, sucette à la bouche, en train de lire une revue scientifique.

House : Ferme la porte !

Wilson s’exécute.

Wilson : Cuddy est dans le hall en train de compter jusqu’à 50 ?

House : Elle sait que je suis en consultation. Conformément à ses ordres. Ce qu’elle sait pas c’est que je suis tout seul.

Wilson : Tu as une salle d’attente qui déborde. Tu comptes les ignorer combien de temps ?

House : J’termine à quatre heures.

Wilson regarde sa montre.

Wilson : Tu fais ça pour éviter cinq minutes de boulot ?!!

House : Mmm ... si je sors je vais revenir avec un gosse avec le nez qui coule, j’vais passer 30 secondes à l’examiner et 25 minutes à rassurer la mère affolée qui partira que quand elle sera sûre que c’est pas une tumeur ou une méningite !

Wilson : Oui, c’est vrai que c’est pénible ces parents qui s’inquiètent … T’as qu’à dire à Cuddy que t’as un cas urgent, que tu dois partir !

House : Ce serait mentir.

Wilson : Et ce ne serait pas bien …Mais heureusement la définition du mot « urgent » est subjective …

House : Oui, mais celle de cas l’est beaucoup moins.

Wilson allait sortir mais il referme la porte et se retourne, étonné, vers House.

Wilson : Quoi ? Tu n’as aucun cas à traiter ?

House : …

Wilson : Tu n’as AUCUN cas à traiter ???

House : …

Wilson : Tu as trois médecins avec toi. Des spécialistes triés sur le volet ! Et ils se tournent les pouces ?!

House : Cameron s’occupe de mon courrier !

Wilson : Oh ! Du temps on ne peut mieux employé ! Foreman et Chase ?

House : De la recherche ? …

Au même moment, dans la salle de diagnostics, Chase fait des mots croisés alors que Cameron pianote sur l’ordinateur et que Foreman s’ennuie ferme.

Chase : Carence en iode chez les enfants en 10 lettres …

Foreman (du tac au tac) : Crétinisme !

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Alors que House était sur le point de rentrer chez lui, une famille s’est présentée pour un rendez-vous avec lui, une lettre signée « Gregory House » à l’appui. House devine immédiatement qui a pu faire ça.

House : Depuis quand j’ai une signature de fille moi ??

Cameron : Je vais vous expliquer…

House : Vous voyez ce « G » ? L’espèce de petite boucle en haut, ça ressemble même pas à mon écriture. Vous croyez que je suis malade ? C’est quoi le diagnostic quand on fait des « G » comme une petite collégienne ??

Cameron : Il est impossible de vous joindre par les voies normales ! Ils ont téléphoné, envoyé des mails…

House : La persévérance ne suffit pas pour focaliser mon attention. Peut-être que si vous vous habillez autrement … Essayez les jeans taille basse !

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House examine l’adolescent qui souffre de terreurs nocturnes.

House : Donne-moi autant d’animaux que tu peux commençant par la lettre « B ». Vas-y.

Le patient : …

Un temps assez long s’écoule.

Le patient : Bébé éléphant.

House : Bébé éléphant ! C’est une excellente réponse ! Bébé baleine convenait aussi.

Le père : Vous en concluez quoi ?

House : Deux choses : pas de lésions neurologiques et votre fils ne gagnera jamais à un jeu télévisé. Chez les adolescents il y a habituellement deux raisons aux terreurs nocturnes : le stress post-traumatique, pas de règlements de compte au lycée dernièrement ?

L’adolescent : Non.

House : Dans ce cas Dave…

Cameron : Dan !

House (ignorant la remarque de Cameron) : S’il n’ y a pas eu de traumatisme, l’autre raison est … les abus sexuels.

Complet étonnement de la famille et de l’adolescent lui-même.

House : Alors, dis-moi qui c’est ! Un prof ? Un voisin un peu trop sympa ? Je demande pas à tes parents, si c’est eux ils vont me répondre que non.

Le père : On ferait jamais de mal à Dany !

House : Ah ! Qu’est-ce que je disais ! Ce refus de répondre est tout à fait symptomatique.

L’adolescent : Il n’est rien arrivé de ce genre, je vous assure. Par contre, j’ai pris un coup sur la tête pendant un match de cross-ball.

Cette information fait perdre tout d'un coup l'intérêt que House portait à ce cas.

House (à Cameron) : Vous étiez au courant de ce détail ?

Cameron : Non, ils ont omis de le signaler.

House : Oui … A quoi bon …

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House demande à Chase, Cameron et Foreman d’observer attentivement l’IRM de leur patient atteint de terreurs nocturnes.

Cameron : Aucune lésion dans la substance blanche.

Foreman : Pas d’anomalies structurelles.

Cameron : Pas la moindre trace de tumeur.

House : Il a 16 ans. Son cerveau doit normalement être absolument parfait. Tout est important jusqu’au plus petit indice.

Chase : Je vois un réhaussement des méninges. Je parie pour une méningite virale.

House : Excellent ! Vous voyez ce qu’il a fait ? Il a pris un tout petit détail pouvant indiquer un problème et n’a pas eu peur de foncer.

Foreman : Il n’y a aucune preuve de méningite sur cette IRM !

House : Non, aucune. Il s’est totalement planté !

Cameron : Alors c’est quoi cet indice exactement ?

House : Il savait que j’avais vu quelque chose alors il s’est dit que je l’avais pas inventé, et il s’est lancé. Malin … mais consternant.

Chase : Qu’est-ce que vous avez trouvé ?

House : Le corps calleux, regardez-le de plus près !

Chase, Cameron et Foreman se rapprochent des images de l’IRM.

Chase : Je vois rien …

House : Attendez, il vous faut des lunettes en plus ??!!! Deux cent millions de fibres nerveuses inter-hémisphériques, le George Washington Bridge reliant les deux hémisphères cérébraux !

Foreman, Chase et Cameron : …

House : C’est subtil !

Chase : Y a une courbure. Là ! Qui va vers le haut.

House : Vous dites ça au pif ?

Chase : Oui.

House : En plein dans le mille !

Foreman : Il a certainement bougé. Personne ne reste parfaitement immobile pendant une IRM.

House : Oui … il en pouvait plus alors il a fait glisser un de ses hémisphères cérébraux dans une position plus confortable !

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House est en consultation avec une jeune maman et son bébé.

La mère (amusant son bébé avec une grenouille en peluche) : Pas de lait en poudre. Rien que le bon lait 100 % naturel de maman !

House : Miam miam …

La mère : Ce matin elle s’est réveillée avec le visage tout enflé.

House (examinant l’enfant) : Pas de fièvre. Les ganglions sont normaux. (Regardant le dossier de l’enfant) Je vois pas ses dates de vaccinations …

La mère : On est anti vaccins.

Étonnement perceptible de House.

La mère (toujours en train d’amuser son bébé avec la peluche) : Côa, côa, côa, côa, côa, côôôa !

House : Hmmm … vous n’y croyez pas ?

La mère : Je crois que certains gros labos pharmaceutiques voudraient me faire croire que ça marche pour augmenter leurs profits.

House : Hmmm … (Indiquant la peluche) Vous permettez ?

La mère : Mais oui.

House : Côa, côa ! Côa ! Côôa ! (Il regarde l’étiquette du jouet) Matériaux 100 % naturels ! C’est pas de l’arnaque les jouets 100 % naturels. Les fabricants de jouets ne fixent pas arbitrairement le prix de leurs grenouilles, ils ne mentent pas sur le coût de la recherche et du développement. Le pire dont on pourrait éventuellement les accuser ce serait de fabriquer des grenouilles pas du tout marrantes ! Côa, côa, côa !!

Le bébé rit.

House : Y a un autre business très bien aussi … celui des jolis cercueils miniatures pour enfants.

La mère : …

House : On peut les avoir en vert grenouille, rouge camion de pompiers … Sans rire !

La mère : …

House : Les anticorps de votre délectable lait maternel ne protègent l’enfant que pendant 6 mois, ce qui explique que les labos n’hésitent pas à vous arnaquer. Ils sont convaincus que vous paierez n’importe quoi pour lui sauver la vie ! Vous croyez qu’ils ont tort ? Prouvez-le leur. Si des centaines de parents comme vous décident qu’ils préfèrent laisser mourir leur enfant que de payez 40 $ une vaccination, eh ben croyez-moi les prix chuteront, très TRÈS vite ! Côa, côa, côa,côa, côa, côa !!!!

La mère (désemparée) : Dites-moi ce qu’elle a !

House : … Un RHUME !

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House est rappelé à l’hôpital en pleine nuit. A l’entrée du bâtiment, il croise Cuddy en tenue de tennis et portant un sac de sport.

House : Dr Cuddy ! Très jolie tenue !

Cuddy : Qu’est-ce que vous faites là ? Un patient ?

House : Euh non … la call-girl … est venue à mon bureau au lieu de venir chez moi !

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House interpelle Foreman, qui s’apprête à rentrer chez lui, au sujet de leur patient disparu la nuit dernière.

House : Dr Foreman ! Vous l’avez retrouvé finalement ?

Foreman : Il a failli sauter du toit.

House : Suicidaire ?

Foreman : Non, il se croyait sur son terrain de cross-ball. Écoutez, j’allais rentrer chez moi prendre une douche.

House : Conscient ?

Foreman : Oui.

House : Vous avez fait comment au juste ?

Foreman : En fait, Chase l’a taclé.

House : C’est pas vous qui l’avez taclé ?!

Foreman : Oui c’est vrai, je suis Noir mais il était plus près.

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House et ses trois collaborateurs tentent de diagnostiquer la maladie de leur patient.

Foreman : Le pic monoclonal…

House : Est bien réel ! Mais nous indique autre chose qu’une SEP ! Donc ? Qu’est-ce qu’il nous dit ?

Chase : Que le système immunitaire fonctionne.

House : Exact ! Il a une infection au cerveau.

Cameron : Vous avez pensé au sexe ?

House : Euh … oui, mais vous savez d’abord on travaille ensemble et puis en plus de ça je suis plus vieux que vous. Mais peut-être que ça vous plaît ?

Cameron : Je veux dire que peut-être c’est une neurosyphilis.

House : Beau rattrapage !

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House et Wilson sortent de l’ascenseur et avancent dans le hall d’entrée de l’hôpital.

Wilson : Et tu as accepté de le soigner ?

House : Oh, tout de que je sais c’est qu’il a poursuivi des collègues, cela dit, j’en sais rien, c’est peut-être mérité.

House aperçoit Cuddy descendant les escaliers. Il change alors totalement de sujet de discussion et à hausser la voix de sorte qu’elle l’entende.

House : Oh, une petite tenue de tennis ravissante. Bon sang, j’ai cru que j’allais faire une attaque !

Cuddy est maintenant à leur niveau.

House : Oooh vous êtes là ! C’est très gênant comme situation !

Cuddy : Comment va votre call-girl ?

House : C’est gentil de vous intéresser. Une drôle d’histoire ! Elle voulait devenir directrice d’hôpital mais …c’est pas sa façon de baiser les gens !

Cuddy : J’ai entendu dire qu’il était sur le toit ?

House : Vous avez l’ouïe très fine !

Cuddy : Vous avez prévenu les parents ?

House : Bien sûr ! En temps voulu.

Cuddy : Et, est-il vrai qu’il y a un pari sur le fait que le père ne serait pas le père ?

House (à Wilson) : C’est pas mon genre ?!

Wilson : Euh … si, totalement, mais ça ne veut rien dire.

House : Tu crois ?

Cuddy : J’ai vu les parents dans le hall. La paternité ne fait aucun doute.

House : Mon gars connaît un gars qui peut vous introduire.

Cuddy : Ça marche. Dites à votre gars que si je gagne vous assistez au symposium et vous mettez une cravate.

House : Et si c’est moi, zéro consultation de la semaine !

Cuddy : Mon gars contactera votre gars !

Cuddy tourne les talons.

Wilson : Elle est vraiment très très forte !

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Après avoir passé en revue un grand nombre de causes possibles aux symptômes de leur patient, House et son équipe ne savent plus que faire. House finit par leur proposer quelque chose.

House : Faites-lui une E.E.G. ! Microphones sur les côtés droit et gauche de l’œsophage. Si son cerveau a quelque chose à nous dire … écoutons-le !

Quelques temps plus tard, House déjeune avec Wilson.

House : Aaah … ça va pas du tout … Y a un truc qui nous échappe.

Wilson : C’est pour ça que tu leur as pondu ta splendide théorie du cerveau qui parle ?!

House : Ah oui … j’ai paniqué ! Ça arrive !

Wilson sourit.

House : Ça en jetait, cela dit ! Ils ont marché.

House aperçoit les parents de son patient qui se dirigent vers eux, un plateau à la main.

House : Ooh ! Pitié ! Pas eux ! C’est aussi pour ça que j’aime pas rencontrer les patients. Quand ils savent pas la tête que t’as, ils peuvent pas t’engueuler … Top départ !

La mère dépose le plateau dans lequel il y a deux gobelets vides sur la table des deux médecins.

La mère : Comment pouvez-vous rester assis là ??

House : Euh … quand je mange debout je renverse !

Le père : Notre fils est train de mourir. Et vous vous en foutez. On vit un enfer. Vous ne faites rien.

House : Je comprends. Vous avez besoin de décharger votre colère.

Le père : Ne soyez pas condescendant ! Vous n’êtes pas allé le voir une seule fois !

House : La pression artérielle du patient est de 11.7. Son shunt est perméable, bien placé dans le ventricule latéral droit, ECG avec complexe QRS normal, l’électrophorèse du liquide céphalorachidien révèle un pic monoclonal, transaminase élevée mais dans la fourchette. Oh, et ah oui ! Il entend des voix.

Les parents se rendent compte qu’ils se sont trompés : le Dr House suit bien leur fils.

House : Allez lui tenir la main. Allez-y, je rapporte votre plateau.

Les parents partis, House fixe les deux gobelets laissés par le couple.

House : Tu aurais des sacs pour échantillons ?

Wilson : Tu vas pas faire ça arrête ??!!! Tu vas pas faire des tests ADN ?!!

House : Leur fils est dans un état critique. Je sais que c’est terrible. La vérité c’est que si je m’occupe pas avec ce genre de futilités j’ai peur de me mettre à pleurer.

Wilson : T’es un sale con !

House : Mouui … Tu veux doubler la mise ??

Malgré son désaccord à propos des tests ADN, Wilson ne dit pas non …

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House vient voir où en est son équipe au sujet de leur patient qui a des terreurs nocturnes. Il regarde l’écran qui diffuse ce que filme la caméra de la chambre de l’adolescent.

House : Oh, mais Hôpital Central c’est sur Channel 6 !

Foreman : Désolé, mais je ne capte pas Channel 6 dans le cerveau de Dan. Rien que de la bouillie.