Episode 1x07 "Question de fidélité"

13 mars 2008

Tous les meilleurs moments de l'épisode 7 de la saison 1

Cameron tente de convaincre House de s’occuper d’une jeune femme hypersomniaque.

Cameron : Elle dort en moyenne 18 heures par jour depuis son admission.

House : C’est une dépression. Horriblement contagieux ! Chaque fois que je croise un dépressif j’ai le blues …

Cameron : Ce n’est pas une dépression !

House : Bon. Vous avez fait le point n’est-ce pas, vous n’avez pas besoin de moi.

Il s’en va mais Cameron le suit.

Cameron : Trois urgentistes, deux neurologues et un radiologue ont fait le point sur ce qu’elle n’avait pas. A vous de trouver ce qu’elle a !

House : Ouais ! Si l’un de mes estimés collègues précités étaient intéressés par mon opinion ils me l’auraient demandée.

Ils sont arrivés aux ascenseurs.

Cameron : Ils ne sont pas très chauds pour avoir recours à vous.

House : Pas de bras, pas de chocolat !

Les portes de l’ascenseur s’ouvrent. Ils entrent.

Cameron : Le bilan sanguin ne révèle aucun signe d’inflammation et personne n’a réussi à identifier…

House (jetant un œil au dossier que tient Cameron) : Mmm mmm …

Cameron : Quoi ?

House : Le mari la décrit comme « anormalement irritable ces temps-ci » …

Cameron : Et alors ??

House (visant Cameron) : Je savais pas qu’il était possible pour une femme d’être anormalement irritable.

***************************************************

House et son équipe sont dans leur salle de diagnostics.

Foreman : Vous appelez ça comment quand on dort 18 heures par jour ??!

House : Elle a de la fièvre. La dépression ne provoque pas de fièvre !

Foreman (sur un ton évident) : Elle est malade et déprimée !

House : Elle est malade ??? Mince alors ! Mais pourquoi j’ai pas pensé à ça !!

Foreman : Oui, on se le demande …

Cameron : La VS élevée indique une inflammation.

Foreman : Hypersomnie et personnalité qui change, a priori c’est le cerveau.

House : Pas une dépression ?! Ouf ! Y a un neurologue dans la salle ! « Symptômes cérébraux » … Mmmm, serait-ce un problème cérébral ??

***************************************************

Cuddy rejoint House et Wilson. Quelques minutes plus tôt les deux médecins étaient en salle n°1 avec une patiente à la poitrine généreuse.

Cuddy : Il faut deux chefs de service pour traiter un problème d’essoufflement ?? Ou les complications augmentent-elles de façon exponentielle avec la taille des bonnets ?

House (impassible) : Je veux un E.C.G. et un bilan sanguin et toxicologique pour Madame … euh … salle n°1 !

Cuddy : Vous demandez des examens pour couvrir votre lubricité ? Intéressant.

House : Un cas extrêmement délicat !

***************************************************

House et Foreman sortent de l’ascenseur et arrivent dans le hall d’entrée de l’hôpital. Quelques minutes auparavant, House a demandé à Foreman de fouiller le lieu de travail de leur patiente.

Foreman : Pourquoi vous me cherchez ??!

House : Oh, le mot est faible. C’est pire ces temps-ci ?

Foreman : Oui. Je trouve en tout cas.

House : Tiens donc … Alors c’est pas une question de couleur. Vous étiez déjà noir la semaine dernière !

***************************************************

Wilson, House et son équipe sont dans leur salle de diagnostics.

[…]

Foreman : La sérologie exclue les virus. Les prélèvements de LCR excluent les parasites.

House : Dans la phase terminale de la trypanosomiase africaine la quasi-totalité des parasites sont dans le cerveau. Il est possible que ça n’apparaisse pas à l’examen.

Foreman : Et il est impossible pour quelqu’un n’ayant jamais mis les pieds en Afrique d’attraper la maladie du sommeil.

House : Soit ! Mais ça correspond aux symptômes.

Wilson : Elle a pu l’attraper par transfusion.

House (à Foreman) : Ou alors, elle a pu l’attraper par transfusion.

Cameron : Elle n’en a jamais eue.

House (à Cameron) : Bon ça va !

***************************************************

Wilson vient de rejoindre House dans son bureau.

House : Alors, comment elle s’appelle ? Et quand est-ce que tu me la présentes ?

Wilson : Y a personne ! Arrête un peu !

House : Tes lèvres disent « non », tes chaussures disent « oui » …

Wilson : Elles sont françaises. Ne crois pas un mot de ce qu’elles disent.

House : Résistantes. Mais du dernier chic. Une femme éduquée ne manquerait pas d’apprécier. J’dirais comptable. Juriste éventuellement. C’est quelqu’un de l’hôpital ?

Wilson rigole.

House : Une patiente ? Nan, la chimio c’est pas sexy. La fille d’un patient ? Que tu te ferais un plaisir de consoler !

Wilson : Je sortirais pas avec la fille d’un patient enfin !

House : Bravo ! Un autre homme marié aurait dit qu’il ne sortirait avec personne, cela dit…

Wilson : On N’EST PAS sortis ensemble !

House : …

Wilson : Je suis allé déjeuner avec une nouvelle infirmière. Elle a jamais bossé en oncologie, et c’est vraiment pas facile pour elle … psychologiquement.

House : Parfait !

Wilson : J’ai voulu être sympa, c’est tout.

House (qui n’en croit pas un mot) : …

Wilson : Je suis sérieux. Vraiment.

House : Tu l’es toujours. Ça fait partie de ton charme.

Cuddy entre dans la pièce avec un dossier.

Cuddy : Ca va les garçons ? Les résultats de Madame Campbell. Vous vous souvenez ? L’institutrice de maternelle au cœur de silicone.

House : Non, désolé, j’vois pas.

Cuddy (déposant le dossier sur le bureau de House) : On les a depuis hier. Je suis étonnée que vous ne vous soyez pas jetés dessus ! Vous aviez l’air tellement inquiet.

House (à Wilson) : Elle nous fait la tête parce qu’on s’intéresse à une autre fille qu’elle. Fais gaffe à ses fesses, je m’occupe de ses seins.
House ouvre le dossier de l’institutrice.

Cuddy : Les résultats sont normaux. Bien entendu ce n’est que mon opinion. Vous pouvez toujours appeler les gars de la maintenance si vous avez un doute !

***************************************************

House a rejoint son équipe dans le laboratoire.

[…]

Cameron : Je devrais demander à un homme dont la femme est au plus mal s’il a couché avec une autre ?!

House : Non, restez polie et laissez la mourir !

***************************************************

House et Wilson sortent de l’ascenseur.

Wilson : Donc, tu la traites pour la maladie du sommeil africaine par ce que tu ne crois absolument pas à la fidélité dans le couple ?!

House : Tu y crois toi ?

Wilson : Oui.

House : Et c’est important que tu me le dises ?

Wilson (voyant où il veut en venir) : Écoute, je n’ai pas de maîtresse ! J’ai déjeuné avec une collègue de travail, au boulot, une fois.

House : Oui, j’te crois. En revanche, je crois pas que ça va s’arrêter là.

Wilson : J’aime ma femme !

House : C’est sûr que tu aimes le dire !

Wilson : Hahaha !

House : Excuse-moi, je sais que tu aimes ta femme. Tu as aimé TOUTES tes femmes. Tu les aimes encore. En fait, tu aimes encore toutes les femmes que tu as connues, que tu les aies épousées ou non.

Wilson : T’es vraiment un sale con quand tu t’y mets.

House : Oui, et toi tu es un saint.

Wilson : J’essaie en tout cas.

House : Tant que tu essaies d’être un saint tu peux faire tout ce que tu veux.

Wilson : Ah … Et tant que tu n’essaies pas, tu peux dire tout ce que tu veux.

House : Alors à nous deux on peut tout faire. Devenir LES MAITRES DU MONDE !

Wilson soupire et s’en va.