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Consultation avec le Docteur House
19 mars 2008

Episode 1x08 "Empoisonnement"

Tous les meilleurs moments de l'épisode 8 de la saison 1

House a envoyé Cameron et Foreman fouiller la maison de leur patient à la recherche de drogue.

Cameron : Cette chambre est beaucoup trop clean pour un ado.

Foreman : Tu sais pourquoi House croit que je me drogue ?

Cameron : Je sens que ça va être un truc raciste !

Foreman : Pour la même raison qu’il croit que ce gosse se drogue. Quand on est toxico, on veut croire que tous les autres le sont aussi.

Cameron : Il est pas toxico ! Il est obligé de prendre des trucs.

Foreman : La définition de la toxicomanie !

Cameron : Il a mal !

Foreman : Et il est accro aux analgésiques. Quelle coïncidence !

Cameron : C’est vrai que t’as jamais touché à la drogue ?

Foreman : Ah-ah, j’te vois venir ! Ça, ça va être un truc raciste !

Cameron : Éluder une question personnelle avec une boutade ! Tiens, qui est-ce que je connais qui fait ça ?!

Foreman : Oui. Je suis pareil que lui. Sauf le côté désagréable, aigri, prétentieux et estropié.

Cameron : On pourrait se cotiser pour t’acheter une jolie canne. Tu as déjà les mêmes baskets que lui !

Foreman regarde alors ses chaussures, dubitatif.

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House est en consultation avec une vieille dame. Le fils de celle-ci est présent.

La patiente : Je me sens … jeune !

House (étonné) : Et c’est de ça que vous vous plaignez ? C’est votre principal symptôme ?

Le fils : Je lui ai dit mille fois qu’on perdait notre temps !

La patiente : Je remarque plus les couleurs. Et la musique, ah ! Maintenant, j’entends la musique ! Je l’entends vraiment. J’ai 82 ans et je suis censée jouer à la canasta avec les autres vieilles dames mais ces temps-ci … quand je vois un homme avec un joli petit cul je ne peux plus en détacher les yeux ! Ou alors … (Fixant House) avec une barbe sexy.

House (légèrement déstabilisé) : Et vous pensez que… que le fait de craquer sur les petits culs est un signe de maladie ?
La patiente : Tout a commencé il y a un mois lorsque Mark m’a loué « Autant en emporte le vent ». Mais ce n’était pas le bon DVD dans la boîte.

Le fils : Ah oui, j’avais oublié ! Tout ça est ma faute !!

La patiente : Bien sûr, il était bien trop pris pour le rapporter…

Le fils : Oui, comme si j’avais que ça a faire !

La patiente : Alors j’ai regardé le film. Et y avait un acteur dedans, un jeune, un certain Ashton Kutcher … Et maintenant, (extasiée) Ashton m’obsède ! Jour et nuit, je pense à lui. (Sensuelle) Jour … et nuit.

House ne sait trop quoi dire.

La patiente (malicieuse) : Vous me le rappelez un petit peu ! Même regard langoureux.

House : Euh… effectivement, on n’a arrête pas de nous confondre !

La patiente : Et … hmm … (Commençant à déboutonner son chemisier) J’imagine que vous allez vouloir ausculter mon cœur ?

House : Nooon… Non, non, ce sera … pas indispensable.

Le fils (à sa mère) : Qu’est-ce que je t’avais dit !

House : Mais je vais vous hospitaliser pour faire quelques analyses.

Le fils : Quelles analyses ??!!! Elle est simplement vieille !

House : Et vous, vous êtes simplement imbuvable ! Votre mère a subi un changement de personnalité. Ça n’est pas si anodin. J’vous envoie une infirmière pour les formalités. (A la patiente) J’suis trop mignon pour faire la paperasse !

Il quitte la pièce. La vieille dame est encore toute émoustillée.

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House et son équipe dans leur salle de diagnostics.

[…]

House : Sans ce traitement, quelles sont les chances du patient ?

Chase : Minimes, dans le meilleur des cas. Y a plus de barrière hémato-encéphalique.

House : Et euh … « minimes, dans le meilleur des cas » c’est votre façon typiquement britannique de dire « aucune chance, il est cuit » ?

Chase : Je suis australien.

House : Vous mettez la Reine sur votre monnaie, vous êtes britannique !

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House est « interpellé » par Wilson.

Wilson : LE GUERISSEUR … ET SES POUVOIRS MAGIQUES !

House se demande de quoi peut bien vouloir parler Wilson.

Wilson (s’avançant petit à petit vers House) :
       Couvrir son noble front de baisers frénétiques.

       Son torse viril, sa barbe de trois jours m’affolent.

House regarde autour de lui au cas où Wilson s’adresserait à quelqu’un d’autre que lui.
       Ses yeux posés sur moi et sitôt je m’envole…

House : La psy c’est au-dessus hein !

Wilson (arrivé près de House) :
       … au Septième Ciel.

       Ô House ! Ton nom est une musique qui me laisse extatique.

Pas mal pour quelqu’un de 82 ans ! Elle m’a demandé de donner ça à son chéri.

House : Qu’est-ce que tu veux, moins elles ont de dents, plus elles m’excitent !

Wilson : Oh c’est… c’est dégoûtant ce que tu dis !

House : Tais-toi, tu n’y connais rien !

Wilson : À ta place, je me méfierais de cette poulette. (Tendant un dossier à House) Ses résultats d’analyses.

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La mère de leur patient a refusé le traitement qu’ils avaient prévu. House décide donc de demander un coup de pouce à Cuddy.

House : Demandez une ordonnance du tribunal si vous ne voulez pas qu’il soit tué par l’irrationalité de sa mère !

Cuddy : L’instinct maternel est toujours irrationnel, il ne se trompe pas pour autant.

House : Oh ! C’est très scientifique tout ça !

Cuddy : Ça ne la rend pas mentalement incompétente !

House : Elle risque la vie de son fils en se fondant sur les déclarations d’un ado qui prétend avoir rincé un bidon ! C’est pas de l’incompétence mentale ça ??!!!

Cuddy : Vous irez loin avec ça devant un tribunal !

House : Écoutez. Demandez à votre juriste diplômé de Harvard de la mettre hors circuit en arguant un empêchement légal pseudo psychiatrique ! Une folie temporaire provoquée par un syndrome de panique aiguë ! Démerdez-vous !!! Il doit absolument être traité !!

Cuddy : Son seul signe de maladie mentale, c’est qu’elle est en désaccord avec vous. Certains diraient que c’est plutôt le signe du contraire …

House : Pas son fils. Demandez-lui ! … Oh non ! J’avais oublié ! Il est en train de mourir !

Cuddy : Dites à la mère de signer une décharge, il n’y a rien d’autre à faire.

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House entre dans la chambre de son patient avec des papiers. La mère est là.

House (à l’infirmière présente dans la pièce) : Au revoir !

Elle sort. House s’éclaircit la gorge et commence à lire les papiers.

House : Moi, Margot Davis, déclare avoir été informée des risques pouvant découler de mon refus des soins médicaux prescrits. Par conséquent je dégage…
La mère : Qui êtes-vous ??

House : Je travaille pour l’hôpital. (Il reprend) Je dégage de toute responsabilité les médecins et le personnel soignant de l’hôpital de Princeton-Plainsboro, lequel ne pourra en aucun cas être mis en cause si jamais mon fils crève.

La mère : S’il crève ???!!

House : Oh j’ai un peu simplifié le style ! Pour éviter tout malentendu. Je sais que les médecins considèrent ma décision comme totalement idiote…

La mère : Pourquoi vous faites ça ?!

House : … mais je suis convaincue de savoir mieux qu’eux. J’ai fait option biologie en dernière année de lycée. Je suppose que c’est… oui ! De plus, j’adore contrôler la vie de mon fils dans ses moindres détails et tant pis s’il doit en clamser !

Il dépose les papiers devant elle.

House : Signez là s’il vous plaît. Je vous donne un stylo.

La mère : Qui êtes-vous ?!

House : Je suis le médecin qui essaie de sauver votre fils. Et vous êtes la mère qui le laisse mourir. Histoire d’éviter … tout malentendu.

Il lui tend un stylo.

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Un autre adolescent est arrivé à l’hôpital en présentant des symptômes identiques à celui de leur patient. House et Chase discutent tout en marchant.

Chase : Son cœur est aussi faible que celui de Matt. Il va peut-être falloir lui poser aussi un stimulateur. Et le cerveau de Matt ne va pas tenir longtemps, son cœur ne pompe pas assez d’oxygène.

House : Combien vous lui donnez ?

Chase : 80 %.

House : Passez à 90.

Chase : On risque des lésions de la rétine.

House : Et qu’est-ce qu’il en a à foutre ?! C’est un matheux, il préfèrera garder son cerveau ! J’vais dire à Foreman de s’en occuper.

Chase : Pourquoi pas moi ?!

House : Parce que la mère ne veut plus entendre parler de vous. Et vous me connaissez. Dès que je peux faire plaisir …

Chase : Elle s’est plainte ?! De moi ??!

House : Elle a cafté ! Elle a dit à Cuddy que vous vous étiez drogué. Ça va être noté ! Ça va vous suivre toute votre vie !

Chase : C’était pour avoir des informations. C’était une stratégie !

House : Elle vous a aussi qualifié de « glandeur ». (Arrivé à la porte de son bureau) Vous voulez entrer ? Fumer un petit joint ? Mater MTV ?

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House va rendre visite à sa « prétendante ».

La patiente : Oh !! Dr House !

Le fils : Eh bien ! Il vous en a fallu du temps ! Ça fait des heures !

House : Monsieur Adams voulez-vous bien sortir un moment.

Le fils : Pourquoi ?

House (le regardant droit dans les yeux) : Parce que vous m’horripilez.

La patiente : Oh … c’est mon fils Docteur. Il a faim, ça le rend un peu grognon.

House : Bon. Madame Adams, avez-vous eu des relations sexuelles récemment ?

Le fils : QUOI ?!!

La patiente : Euh … eh bien … euh j’imagine que les fantasmes ne comptent pas …

Le fils : Mais c’est pas vrai … !

La patiente : Hélas … de ce côté-là c’est le calme plat. Rien à signaler depuis environ … oh je ne sais pas … 15 ans peut-être.

Le fils : Vous voyez ! Elle ne sait plus où elle en est. Mon père est mort il y a 8 ans, crise cardiaque !

La patiente : Oui mais pas au lit, trésor.

Le fils en reste coi.

La patiente : Pourquoi me posez-vous cette question ?

House : Parce que votre examen est positif pour la syphilis.

Le fils : Mais c’est … impossible ! Et insultant !!

House (interrogeant la vieille dame du regard) : Je ne pense pas que ce soit la première fois que votre mère entend ce diagnostic.

La patiente : La « maladie de Cupidon ». Comme on appelait ça autrefois.

House : Vous l’avez eue quand ?

La patiente : Euh … 1939. Le soir du bal du lycée je pense. Il avait une Chevrolet. (A son fils) C’était avant que je rencontre ton père !

Le fils : Mais … je croyais … (Hésitant à parler de ça devant House) Je croyais que Papa … était ton premier amour ?!

La patiente : Bien sûr ! Mais, là, on parle de sexe !

House lance un regard signifiant « ben oui ! » au fils.

La patiente : Pourtant j’ai été soignée.

House : Et ça a marché. Pendant plus de 60 ans. Mais là c’est reparti, et les spirochètes à l’origine de la syphilis sont en train de ronger les cellules de votre cerveau.

La patiente : Ooah … c’est … répugnant !

House : Pas aussi répugnant que les Chlamydiæ ! Là, les écoulements j’vous dis pas ! Et puis on est au 21ème siècle, on a des voitures volantes, des robots chiens, et la Pénicilline ! A haute dose pendant deux semaines et vous êtes guérie !

Le fils (toujours pas remis du diagnostic) : J’arrive pas à le croire.

House : Eh bien pincez-vous !

La patiente : Bon, alors dans les 15 jours à venir, je ferais peut-être mieux de sortir couverte.

Le fils : Oh non mais je rêve !

House (lui tendant une ordonnance) : Ne vous en faites pas, ça ira. (Fixant le fils) Et faites manger ce gosse, qu’il se taise !

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House et son équipe pensent savoir ce qui cause les symptômes de leur patient mais ils ont les mains liées, la mère ayant pris les devants.

[…]

Foreman : Le seul problème c’est que la mère a faxé le dossier au Centre de Santé Publique. Elle refuse qu’on touche à son fils tant qu’elle n’a pas leur réponse.

House : Eh bien prenez le ton solennel du grand docteur qui sait tout et ramenez-la à la raison. Vous savez faire ça non ?

Foreman : Elle a un peu de mal avec moi.

Chase : Pareil.

House : Bon ! On n’a plus qu’un homme pour shooter le penalty (se tournant vers Cameron) et il tire comme une fille.

Cameron : J’ai horreur des métaphores sportives.

Cameron s’en va voir la mère.

House (à Cameron) : Un boulet de canon Cameron !!

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Le dernier traitement n’a pas marché non plus. Les deux adolescents ont été pris de convulsions.

Foreman : Le cœur n’arrive plus à pomper le sang. Les poumons sont atteints et maintenant c’est le foie qui est menacé.

House : Quelque chose me dit que la mère de Matt ne va pas nous nommer toubibs de l’année !

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House sort de la salle de diagnostics. Une voix connue l’appelle. C’est Madame Adams.

La patiente (en trottinant vers lui) : Oh ! Oh Dr House ! Oooh ! Docteur !

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House : Vous n’étiez pas rentrée chez vous ?

La patiente : Si ! Mais je me suis sauvée ! (Sur le ton de la confidence) J’ai pris un taxi. Pour que mon fils ne puisse pas nous chaperonner cette fois-ci !

House : Bon, alors je suis désolé mais … le fait que le centre du plaisir sexuel de votre cortex cérébral ait été un peu trop stimulé par les spirochètes ce n’est … pas une très bonne base pour débuter une relation ! Et je n’ai pas envie de souffrir …

La patiente : Mmm … Docteur … mmm … toutes ces choses que j’éprouve ces temps-ci … c’est uniquement à cause de la syphilis ?

House : Oui.

Elle fouille dans son sac à main.

La patiente : Alors, je vous rends votre ordonnance !

House prend le papier.

La patiente : Reconnaissez que les risques que je contamine quelqu’un sont limités.

House : C’est vrai. Mais ça vous tuera.

La patiente : Oui … mais il faudra bien que je meure un jour. Et … et je ne me vois pas jouer à la canasta pour le restant de ma vie. J’adore me sentir sexy à nouveau ! Me ridiculiser en badinant, avec de jeunes et beaux docteurs !

House : Est-ce que vous pensez que je vous aurais donné ce traitement si ça vous avait empêché de flirter avec moi ?

La patiente : Oui mais une fois que je serai guérie…

House : La totalité des spirochètes disparaîtra. Mais les petits bouts de votre cortex cérébral qui ont été détruits ne repousseront pas. C’est irrémédiable. Condamnée à vous sentir sexy jusqu’à la fin de votre vie !

La patiente (toute heureuse) : C’est vrai ?! Oh merci !

Elle s’agrippe alors à son épaule pour l’embrasser.

House : Euh …Georgia …

La patiente : Quand je ne serai plus contagieuse, je reviendrai vous voir pour un check-up …

Elle fait lui un clin d’œil et s’en va.

House : Ouais …

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House et ses collaborateurs ont enfin découvert ce qui a empoisonné Matt. La mère ne veut toujours pas qu’on touche à son fils tant que le Centre de Santé Publique ne lui a pas répondu. House se rend dans la chambre de son patient. La mère est là à veiller sur lui. Il lui tend une tasse (qu’elle pose derrière elle sur une table) et va vers le fond de la pièce.

La mère : Vous faites quoi là ??!

House (prenant une chaise et s’asseyant) : Rien, je m’installe. (Il allume et dépose sa télé portative devant lui) Au cas où vous changeriez d’avis (il sort un flacon) je serai sur place pour lui donner son médicament.

La mère regarde le flacon sans rien dire.

House : Vous savez j’ai tout mon temps.

La mère : La Santé Publique a promis de me rappeler.

House : Mais je suis sûr qu’ils le feront. Peut-être demain. Peut-être après-demain. Il faut du temps pour étudier un dossier faxé. Ils vous diront probablement qu’ils ne peuvent pas se prononcer sur la base d’un dossier faxé mais … (Il tourne légèrement sa télévision) Ça, c’est Suzie. Elle ne l’épousera jamais. Pas de fric !

La mère : Qu’est-ce qui vous fait penser que vous avez raison cette fois-ci ?

House : Même raison qu’avant … Si vous préférez attendre de voir sur l’autre garçon, très bien ! J’comprends. Mais sachez qu’il y a de bonnes chances…

La mère : Que quoi ?!! Que mon fils crève ??!!!

House : Vous avez de ces mots ! J’allais dire « ne se réveille pas » ou … peut-être juste … laisser ma voix s’éteindre tout doucement.

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Commentaires
M
ah oui non "la barbe sexy" en fixant Greg!! lol la tête qui fait!
M
ah oui c'est horrible cet épisode! celui avec la vieille qui est obésédée par le sexe, et qui sort un truc bizarre a Greg genre " quand je vois un homme dans la rue je regarde son p'tit cul" lol
Consultation avec le Docteur House
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