Episode 1x09 "Vivre ou laisser mourir"

Tous les meilleurs moments de l'épisode 9 de la saison 1

House entre dans le bureau de Cuddy pour réclamer le cas du musicien de jazz sujet à une pneumonie lobaire. Mais ce qui l’intéresse bien plus, c’est que ce patient est atteint de paralysie des membres inférieurs.

[…]

House : Donnez-le moi !

Cuddy : Mmm … John Henry Giles. Vous aimez sa musique ?

House (jouant l’étonné) : C’est un musicien ??!

Cuddy : …

House : Sa paralysie là, il marche plus depuis 2 ans, personne ne sait pourquoi, ça m’intrigue cette histoire !

Cuddy : Oubliez sa paralysie !

House : Allez dire ça à ses partenaires de bowling !

Cuddy : En ce qui nous concerne ce n’est qu’un cas, tout ce qu’il y a de plus banal, de paralysie lobaire.

House : Oh, faut faire gaffe avec la paralysie, ça peut devenir grave vous savez !

Cuddy : Marty Hamilton est le médecin qui s’occupe de lui en Californie. C’est lui qui traite la paralysie.

House : J’ai entendu dire multiples traitements, multiples interventions, progrès spectaculaires … Tout marche, sauf les jambes !

Cuddy (passant devant House et se dirigeant vers la porte) : Le Dr Hamilton a tenu à ce qu’il soit confié à votre équipe. A votre équipe. C’est-à-dire pas à vous.

House : Eh ben j’ai plus qu’à encourager ladite équipe. Faudra que je me fasse faire une écharpe à leurs couleurs …

   

***************************************************

House et son équipe dans la salle de diagnostics. C’est Foreman qui est aux commandes cette fois. House a les jambes croisées sur la table.

[…]

Foreman (voyant House jouer avec sa canne) : Dr House, vous avez fini au labo ?

House : Pas encore. Vous allez me virer ??

Foreman : Vous laverez ma voiture pour compenser.

House : J’adore ! Qu’est-ce qu’on se marre !

Foreman : On va le laisser sous antibiotique à large spectre. Et étant donné qu’il présente des signes d’infection, on va vérifier les fonctions endocriniennes par une analyse de sang.

Cameron et Chase se lèvent mais House leur bloque le passage avec ses jambes.

House : Et, pour la paralysie ?

Foreman : On s’en tient à la pneumonie.

House : C’est clair que vous vous y tenez patron ! Vous vous y accrochez même des deux mains je dirais.

   



   



   

***************************************************

Foreman vient dans le bureau de House. Celui-ci est allongé par terre sur le dos en train d’écouter un morceau d’Henry Giles, un casque sur les oreilles.

Foreman : Il refuse qu’on le réanime.

House : Hein ?? (Il enlève son casque mais reste allongé par terre) Il diffuse de la vanille ?

Foreman : Il refuse qu’on le réanime ! Il a signé le papier.

House : Oui, je me disais aussi … Vous lui avez dit que c’était peut-être pas une S.L.A. ?

Foreman : Non.

House : Pas étonnant alors, je signerais moi aussi.

Foreman : Je l’ai mis sous stéroïdes et sous Synthroid.

House : Bien. Si c’était mon patient je mettrais quelques gouttes d’IG dans la perf.

Foreman : Pour sa pneumonie ?

House : J’ai mon idée, je m’y tiens des deux mains !

Foreman : Il ne veut rien. Pas d’examen, pas de traitement.

House : D’accord, mais ce qu’il a signé interdit qu’on le réanime, pas qu’on le traite ! Si vous ne faites rien, peu importe lequel de nous deux a raison.

Il remet son casque.

House : Sa signature va bientôt valoir de l’or ! Faites attention où vous mettez le papier surtout !!

   



   

***************************************************

House est en consultation avec un patient d’une quarantaine d’années.

Le patient : En fait … le petit bonhomme … a une baisse de régime. Il a perdu du ressort dernièrement. Il a besoin d’un coup de pouce pour s’éclater un peu ce week-end. (Se penchant vers House) Il veut les petites pilules bleues !

House : Vous parlez de votre pénis à la troisième personne ?

Le patient : Lui et moi … ça fait deux.

House : Vous vous séparez pour le week-end ? Ça va pas être drôle pour l’un des deux !

   

***************************************************

Cuddy est en pleine discussion avec un couple dans le hall des consultations. Soudain, on crie son nom.

House : DR. CUDDY !

Cuddy (au couple) : Excusez-moi.

Elle se retourne. House est à une dizaine de mètres d’elle.

House : VOUS M’AVEZ BIPPÉ !

Cuddy : Pourquoi vous hurlez ?

House : SON LIT EST JUSTE DERRIÈRE CE MUR. L’HOMME QUE J’AI AGRESSÉ ! J’AI PAS LE DROIT … DE VENIR PLUS PRÈS !

Cuddy (le rejoignant) : Juste au-dessus des consultations, quelle coïncidence !

House : On peut abréger, j’ai pas qu’ça à faire. Euh… en fait non, j’ai rien à faire, allez-y !

Cuddy : … Vous voulez un avocat ?

House : Quoi, vous me passez pas un savon ?!

Cuddy : Quand je vous ai engagé, je savais que vous étiez fou. Je m’efforce dans la mesure du possible de vous empêcher de faire n’importe quoi. Mais une fois que c’est fait … essayer de convaincre un fou de l’insanité de ses actes est en soi de la folie. Alors, en vous engageant, j’ai aussi prévu 50 000 dollars annuels pour les frais judiciaires. Pour l’instant, vous n’avez pas encore épuisé votre budget.

House : Chouette !

   

   

   

***************************************************

House est au tribunal. C’est lui-même qui a souhaité cette session afin de demander que Henry Giles soit placé sous assistance respiratoire.

[…]

Le juge : M. House est accusé de voie de fait sur la personne de … John Henry Giles ?! Vous avez frappé un homme en fauteuil roulant ??!!!

L’avocat de House : Le Dr House est poursuivi pour avoir enfoncé un tube dans la gorge de M. Giles contre sa volonté.

House se lève.

House (au juge) : Médical, le tube ! Ça lui a sauvé la vie.

Le juge : Dr House, veuillez laisser parler votre avocat pour vous !

House : Toutes mes excuses … j’ai vraiment exagéré hein …

Il se rassoit.

   

   

[…]

House bascule sa chaise en arrière pour se rapprocher de Wilson. Pendant ce temps, son avocat continue sa plaidoirie.

Wilson : Pourquoi tu fais ça ? Ça va pas t’éviter la taule ! Même si tu gagnes, la plainte et l’interdiction d’approcher le malade seront maintenues. Qu’est-ce que tu auras gagné ?!

House : Du temps !

Wilson : Pour retrouver ce qu’il a ? Comment tu feras sans voir le malade ?

House : J’ai pas besoin de voir le malade.

Wilson : Certains médecins ont le complexe bien connu du Messie. Ils veulent sauver le monde. Toi, c’est le complexe du Rubik’s Cube ! Tu veux à tout prix résoudre le casse-tête.

House : Ça y est t’as fini ?? Tu comptes évoquer tous les gadgets des années 80 ? J’essaie de suivre là !

Il remet sa chaise en place.

L’avocat de House : La validité du document signé est contestable. Le patient souffrait d’une dépression suite à un déséquilibre thyroïdien patent.

Le juge : La signature dudit document a pourtant eu lieu en présence d’un collaborateur du Dr House, un certain … (il cherche le nom dans les dossiers) Dr Foreman.

House se lève à nouveau.

House : Euh, mes collaborateurs sont idiots ! Je suis sûr que vous savez ce que c’est !

Le juge : Bon, vous, ASSIS !

House se résigne à s’asseoir.

   

   

***************************************************

House et Wilson arrivent ensemble dans la salle de diagnostics où Cameron, Chase et Foreman sont déjà présents.

Wilson : Son état s’est stabilisé mais il a un bras paralysé maintenant.

House : La vraie question c’est : pourquoi est-il toujours en vie ?

Wilson : Tu crois qu’il est simplement têtu ?

Foreman : Il est en vie parce que vous vous êtes trompé sur le Wegener !

House : Ouuui ! J’arrête pas de faire ça ces temps-ci ! C’est fou le nombre de gens qui survivent à cause de mes erreurs !

   

***************************************************

House passe voir le musicien afin de le convaincre de le laisser trouver ce qu’il a.

[…]

Henry Giles : J’ai un truc dans la vie. Comme vous.

House : Tiens donc ! Apparemment, vous me connaissez mieux que je ne vous connais.

Henry Giles : Y a votre jambe. Le fait que vous n’ayez pas d’alliance. Et ce côté obsessionnel que vous avez, ça cache quelque chose.

House : …

Henry Giles : On ne risque pas la taule et sa carrière pour sauver un type qui n’en a pas envie si on n’a pas une idée fixe qui nous hante, qui nous harcèle. Si les gens normaux ont des femmes et des enfants, des hobbies et tout le reste, c’est parce qu’ils n’ont pas ce truc, cette espèce de révélation. J’ai la musique, vous avez ça. Ce truc qui vous obsède continuellement, qui est à deux doigts de vous rendre fou. Grâce à ça, on est des grands, on est les meilleurs, et on passe juste à côté de tout le reste … Pas de femme qui nous attend à la maison après le boulot avec un baiser et un verre, ça c’est… ça c’est réservé aux autres.

House : C’est pour ça que Dieu a créé le micro-onde !

   

   

***************************************************

Henry Giles a recouvré des sensations dans sa jambe gauche sans que cela ne soit explicable pour le moment. House, Cameron et Chase se penchent sur cette nouvelle énigme.

House : Il a retrouvé des sensations dans toute la jambe jusqu’au mollet. C’est comme ça que la médecine a évolué. Parfois, les patients vont mieux, on sait pas pourquoi, mais si on leur donne pas d’explication on n’est pas payés alors … Quelqu’un sait si c’est la pleine lune ??

Cameron : Vous pensez que l’amélioration de son état est spontanée ?

House : Non. Je pense qu’il faut déjà éliminer Dieu et la lune, et partir de là.

Chase : Un des médicaments fonctionne.

[…]

Chase : C’est un de nos médicaments.

Cameron : Et, comment on fait pour trouver lequel c’est ?

House : Oh facile. On arrête tout.

Cameron : L’un de ces produits a un effet positif.

House : Et les autres : corticoïdes, antibiotiques, anti-inflammatoires sont toxiques. Si on lui fait prendre tout ça…

Cameron : … il remarchera.

House : Oui, droit vers sa tombe !

Chase : Mais si on stoppe tout, son état empirera.

House : Oui, mais ensuite on lui ré-administrera chaque produit un par un, si ça s’améliore, parfait ! On sera fixés !

Cameron : Et si ça s’améliore pas ??

House : Eh ben dans ce cas on est mal … Enfin pas autant que lui ! (Se levant pour partir) Euh, mais c’est là où vous vouliez en venir non ?

   

   

***************************************************

House et Wilson sont seuls dans une salle de consultation. Ils sont tous les deux assis et House regarde sa série sur sa télé portative.

Wilson : Ta philosophie est simple. S’ils ne veulent pas de traitement, tu leur enfonces de force dans la gorge. Mais si jamais ça soigne la paralysie, stop ! On arrête tout !

House : Voilà ! Avant,  ma philosophie c’était « la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie » mais je me suis retrouvé chez les fous à faire du point de croix sur des coussins vraiment énormes.

Wilson : Et ta philosophie sur les relations de tes collaborateurs ?

House : Ça c’est un tout petit coussin !

Wilson : Ouais … Ça a l’air très clair dans ta tête …

On frappe à la porte. Le Dr Hamilton apparaît.

Hamilton : Greg ! On peut se voir ?

House : Euh, on peut attendre la pub ? Mâârty ? Et dites bonjour à mon copain Jimmy.

Hamilton entre et referme la porte derrière lui.

Hamilton (à Wilson) : Bonjour.

Hamilton : Votre … tentative originale…

House : Non, sans rire, la pub c’est dans 5 minutes !

Hamilton : C’est un jeu dangereux.

House : Quand on regarde la télé dans son bain seulement !

   

   

   

***************************************************

House sait que Foreman réfléchit à suivre le Dr Hamilton. Il le convoque dans son bureau.

[…]

House : Je me suis renseigné. C’est un très bon médecin. Vous croyez qu’il est meilleur que moi ?

Foreman : C’est un problème d’ego ?

House : Répondez-moi !

Foreman : …

House : Ah, ça ne changera rien à l’opinion que j’ai de moi. Ça pourrait changer l’opinion que j’ai de vous. Mais ça ne doit pas changer l’opinion que vous avez de vous. Euh … j’m’embrouille avec tout ça !