Episode 1x10 "L'histoire d'une vie"

Tous les meilleurs moments de l'épisode 10 de la saison 1

House et Foreman ont été convoqués dans le bureau de Cuddy. Celle-ci a découvert le subterfuge du Dr Foreman.

Cuddy : Vous avez tenté de voler l’examen d’une autre patiente !

Foreman : Terhark fait de la chirurgie plastique, d’accord ?! Il y a 6 mois cette dame s’est fait poser un implant mentonnier et elle faisait un contrôle !

Cuddy (à House) : Et vous avez donné votre accord. Ça me dépasse !

House : Pourtant, c’est pas si éloigné de mes méthodes !

Foreman : …

Cuddy (en leur tendant un dossier) : Elle ne peut pas passer d’IRM. Je vous annonce que le scanner a révélé la présence d’un clou chirurgical dans son bras ! Le champ magnétique aurait fait sortir ce bout de métal ! Alien, ça vous plaît tant que ça ?? Quand je pense que vous ne saviez rien sur elle ! Qu’est-ce qui vous a pris ?!

House (imperturbable) : Une petite chirurgie pour enlever le clou et on fait l’IRM. C’est bon ?

Cuddy : Elle a un trouble ionique pour l’instant.

House : Le Dr Foreman, qui est neurologue, pense que cette femme a une tumeur au cerveau.

Foreman : En fait...

House : Hey !! Mais vous avez vos raisons ! C’est votre opinion ! (A Cuddy) Si c’est vrai et qu’on ne fait pas d’IRM, elle y reste. Oui, bon, je sais que vous avez une spécialité vous aussi, mais rien à voir avec le cerveau on est bien d’accord ? Lui, c’est son truc !

Foreman : …

Cuddy : Ca va … ! Mais ne tentez plus rien tant qu’on ne sait pas son nom.

Foreman : Et on va s’y prendre…

House : Hey ! Vous savez, il connaît plus de SDF en ville que nous tous réunis ! (A Foreman) Va falloir aller à la chasse !

   

   



   

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Wilson, House et son équipe dans la salle de diagnostics. Foreman a fouillé l’abri de fortune de leur patiente SDF dont ils ne savent toujours pas le nom. Il a rapporté un sac plein de dessins.

Foreman : J’ai ses dessins. C’est peut-être une piste.

House : Y a sa signature ? Ce serait un bon début un nom !

Foreman : Des tas de symboles. Des paysages qui font référence à des choses personnelles.

House semble intrigué par l’un des dessins. Il se met à l’analyser en détails.

House : Philadelphie ?? Vous avez vu ce ciel ?!! Il est très évocateur !

Il s’assoit. Tout le monde se place derrière lui pour pouvoir observer le dessin.

House : Le Chrysler Building.

Foreman : C’est un nuage !

Cameron : Le Chrysler Building est à New York.

House (très sûr de lui) : Non, c’est Philadelphie. Et ce cactus (il le montre du doigt), on dirait une voiture compressée. C’est un accident !

Cameron : Un cactus à Philadelphie ??

House : De l’eau ... (questionnant Wilson) le mois de la flotte c’est octobre hein ??

Wilson : Ça tombe sous le sens !

House : Là, c’est la page 22. Donc ça se passe le 2 octobre ... 2002 ! La patiente a eu un accident il y a 2 ans au mois d’octobre.

Wilson : Saisissant. Comment elle s’en sort ?

House (faisant mine de chercher la réponse dans le dessin) : Hmmm ... Bah elle se casse un bras on dirait ... qui a été réparé ... avec ça !

Il montre alors la broche orthopédique qui a été extraite du bras de la patiente.

House : Un clou chirurgical. Mieux qu’un portefeuille ! On a le nom du patient en cas de défaut, y a un numéro de série.

Foreman : Et c’est pour ça que vous teniez à l’IRM ! Pour qu’on soit obligés de lui retirer ce clou.

House : Bah vous n’avez tout de même pas cru que je l’ai fait pour vous sauver la mise non ?!

   



   

   

   

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Cuddy et House se dirigent vers le quartier des consultations.

Cuddy : L’IRM ne révèle pas de tumeur cérébrale ?

House : Nan ! Foreman s’est planté. Je commence un peu à douter des compétences de ce type-là !

Cuddy : Bien sûr ...
Ils arrivent au niveau de la salle d’attente.

Cuddy : Shelley Diamonds ?

Une femme entourée de quatre enfants se lève.

La femme (prenant le plus jeune dans ses bras) : Oui.

Cuddy (donnant le dossier à House) : Le Dr House va s’occuper de vous.

La femme : Euh les petits continuent de se lécher l’un l’autre. Et Harry a une verrue suintante à son sixième doigt. On vous suit, on va où ?

House se met subitement à éternuer et à renifler.

House : Désolé, je sais pas ce que j’ai, mais je pense que je couve un truc. Ça m’ennuierait de vous le refiler (rendant le dossier à Cuddy), je regrette !

House fait demi-tour et s’en va.

Cuddy : Oh, je vois. Et vous partez ? C’est moi qui prends le relais ?

House : Bourgoi ba !

   

   

   



   

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Foreman entre dans la salle de diagnostics. Celui-ci est en train de feuilleter les dessins de leur patiente SDF, les jambes étendues croisées sur la table où se trouve l’ordinateur.

Foreman : Ça bosse dur ?

House : C’est presque beau. Calendraïca fait partie de l’Assemblée des Génies. Le méchant c’est M. Furie. Plutôt classique, un type sans talent précis mais apparemment bien organisé. Vous croyez bosser dur ? Contrôler l’Univers c’est autre chose !

Foreman : C’est une leçon ? Un message personnel ?

House : On a la robe légère. La bague. Vous pensez que la patiente a été mariée ? Y a eu une rupture violente ? Son mari l’a plaquée parce qu’elle se droguait ?

Foreman : L’histoire de cette femme vous intéresse ?

House : Non. Vous encore moins, pourquoi ?

Foreman : ...

House : J’ai horreur des clichés mais ... il est à la rue votre père ?

Foreman : Il est avec ma mère !

House : Quoi, les deux sont à la rue ??!

Foreman : Non ! Dans leur maison !

House : Qui vous met en rogne alors ?

Foreman (refermant les dossiers qu’il était en train d’étudier) : En ce moment, c’est vous.

Il se lève et quitte la pièce.

   

   



   

   

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Pour avoir évité ses consultations, House s’est retrouvé avec 2 étudiantes à chaperonner. Cuddy a souhaité qu’il leur enseigne la recherche d’antécédents chez les patients.
Wilson le découvre dans une salle de consultation.

Wilson (ironique) : Ah ! Je croyais que tu étais malade ?!

House : J’ai fait semblant d’être bippé pour fuir les étudiantes. (Décortiquant un dossier) Foreman a des parents ... qui sont mariés ... depuis plus de 40 ans.

Wilson : Mazel Tov !

House : Oui, jusqu’à 100 ans. Pourquoi il déteste les sans-abri ? (Wilson ferme la porte de la salle) Et si ça touche un oncle ou un grand-parent c’était l’occasion de faire son mémoire d’entrée là-dessus. Les problèmes familiaux ça rapporte 18/20 à tous les coups.

Wilson : Je crois que c’est la note qu’il a eue.

House : Peut-être qu’il est snob ... ?

Wilson : Tu n’as pas besoin de tout savoir sur tout le monde !

House : J’ai pas besoin de regarder Newport Beach mais ça me plaît bien !

Wilson : Oui. Fascinant. (Apercevant un autre dossier) Et l’autre, qui c’est ?

House : Wilson, James. Un super cancérologue ! Tu le connais ?

Wilson : Tu sais, dans certains pays c’est ... c’est extrêmement mal vu de voir un ami en espionner un autre. Et puis, bien sûr, en suédois, le mot « ami » peut aussi se traduire par « l’abruti qui boite ».

A peine Wilson a-t-il fini sa phrase que le bipper de House se met à sonner.

Wilson : Est-ce que ton bipper a sonné pour de vrai ou cette conversation t’agace ?

House (en sortant de la pièce) : Ça peut être les deux ! Tu viens ?

   



   

   

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House est à son bureau en train de parcourir une BD. Ses deux étudiantes sont debout en face de lui.

Étudiante 1 : Une jeune fille de 17 ans qui présente une blessure superficielle au niveau du poignet.

House continue de feuilleter la BD sans en lever les yeux.

Étudiante 2 : Dr House ?

House : Continuez.

Étudiante 2 (gênée par l’attitude de House) : Vous lisez une BD.

House : Et vous, vous attirez l’attention sur votre poitrine avec un décolleté profond ... (Levant enfin les yeux vers elles) Oh ! Pardon ! Je croyais qu’on jouait au jeu « Si on pointait les évidences » ! Je suis balèze à ce petit jeu-là !

Étudiante 1 : Je croyais que vous deviez écouter nos exposés sur les patients ?

House : Non, je suis censé vous enseigner des trucs mais j’ai plus de pouvoirs si je vous écoute pas.

Étudiante 1 : Une jeune fille de 17 ans...

House (intrigué par ce qu’il voit dans la BD) : Si ce type sait braver avec autant de maîtrise les lois de la pesanteur, pourquoi il a toujours les cheveux en l’air ?? C’est ça qui est débile !!

   

   



   

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Wilson, House et son équipe sont dans le laboratoire.

[...]

Chase : Cette fois, on est sûrs qu’il y a une infection. Et on sait où elle se trouve.

House : Si c’est une méningite c’est très simple. Vous l’isolez, vous la mettez sous ceftriaxone. Ou ça passe, ou ça casse ...

Son équipe quitte la pièce.

House : Vous me direz si ça passe !

    

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Leur patiente s’est enfuie de l’hôpital. Wilson, Foreman, House et Cameron sont dans le bureau de Cuddy.

Wilson : On ne quitte pas sa chambre avec 10 mg d’halopéridol dans le sang ! On ne peut pas marcher !!

Foreman : Je lui ai mis 10 mg ! Je le sais enfin !!

Cuddy : Quelle importance ! Une méningite bactérienne c’est ULTRA contagieux ! Et si elle est sortie de l’hôpital, nous sommes RESPONSABLES !

Wilson : Soyez tranquille, elle n’aura pas le temps de faire de victimes ...

Wilson s’assoit dans un fauteuil alors que Chase entre dans la pièce.

Chase : Les vidéos le confirment : elle a volé des vêtements et elle est partie.

Entendant ça, Foreman attrape sa veste et se dirige vers la sortie.

House : Vous vous trompez ... j’ai mis votre cape sur un cintre !

Foreman : Très drôle !

House : Vous volez à son secours ?

Foreman : Dans sa BD, M. Furie habite à Sloan Harbor. Et quand elle est venue, elle était à une rave au 1408 de Sloan Street.

House : Ah ! Vous lisez ! Vous progressez tous les jours !

Cuddy (à Foreman, énervée) : Vous êtes médecin ? Faites comme les médecins, prenez le téléphone, appelez le 911, un flic vous répondra et il fera ce pourquoi il est payé !!! Et entre autre, retrouver des personnes disparues !

Personne ne réplique.

Cuddy : Bon. J’imagine que vous avez tous quelque chose d’urgent qui vous attend.

   



   



   

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La patiente a été retrouvée. A son arrivée, elle présentait une tachycardie de 150. A l’évidence, elle a bien une méningite, mais cette pathologie ne déclenche pas de tachycardie. House décide donc de questionner le policier qui l’a retrouvée.

Le policier : Lisez le rapport. Elle était inerte sur la pelouse.

House : Oh, si vous lisiez mes rapports ... Je ne mets pas que la vérité moi. Qu’est-ce qui lui est arrivé ?

Le policier : Alors, puisque c’est vous ... : elle était inerte, sur la pelouse.

House aperçoit quelque chose à la ceinture du policier.

House : Wouah ! C’est un sacré flingue que vous avez là !

Le policier : C’est pas un flingue, c’est un Taser.

House : Ah ! Ça a de la gueule ! Et ça crache combien de volts ? 60 000 volts c’est ça ? Et si on en reçoit une petite décharge on a le cœur qui monte facile à 150 ?

Le policier : D’accord, d’accord. Je vous dis ce qui s’est passé. Mais ... ça reste entre nous hein ?

House acquiesce, prêt à entendre ce qu’il attend depuis le début.

Le policier : Elle était inerte, sur la pelouse.

House (voyant qu’il n’en tirera rien de cette manière) : Bien. Je n’écoute pas. (Lui montrant un billet de 100 $) Vous pouvez tout dire à mon ami Benjamin Franklin.

Il dépose le billet sur le comptoir.

House : Je suis fan de séries policières !