Episode 1x11 "A bout de nerfs"

Tous les meilleurs moments de l'épisode 11 de la saison 1

Alors que le pharmacien est au téléphone, House s’impatiente au comptoir.

House : Et ils vous racontent quoi comme salades ??

Le pharmacien (lui faisant signe de patienter) : Deux secondes. (A la personne au bout du fil) D’accord. Oui.

House (à bout) : Abrégez ...

Le pharmacien : Très bien. Merci. (A House) Le laboratoire nous a bien livré ce matin. Mais la manutention a acheminé la Vicodine vers la Recherche.

House : Hmmm... Là, c’est pas gagné ... Si seulement on avait un moyen de communiquer avec les autres services hein ??!

House décroche le combiné du téléphone et lui tend. Entre-temps, Cameron les a rejoints.

Cameron : Un garçon de 16 ans victime d’un accident de voiture entre et sort de l’hôpital depuis trois semaines. Il souffre d’hémorragie interne d’origine inconnue.

House : Hémorragie interne après un accident de voiture ? C’est dingue ! (Au pharmacien, toujours au téléphone) Allez, passez-les moi, je parle leur langage.

Cameron : Ça fait trois semaines !!

House (à Cuddy qu’il aperçoit) : Votre hôpital n’a pas mon analgésique !

Le pharmacien (à Cuddy) : La manutention dit qu’il y en a pour une heure.

Cuddy (prenant le combiné) : C’est le Dr Cuddy. Qu’est-ce qu’il se passe ?

Cameron : L’accident n’a pas provoqué l’hémorragie !

House : Nooon, c’est l’hémorragie qui a provoqué l’accident. Trop de sang sur la route. (Se retournant vers les infirmières et les patients présents derrière eux) Quelqu’un a des calmants ??

Cameron : La fille a vu que son copain saignait, ça l’a distraite, elle a fracassé la voiture de son père !

House : Il doit être content ...

Cameron : Il était...

House : On se tait !

Cuddy (venant de raccrocher) : Y en a pour une heure.

Elle s’éloigne.

House (à Cuddy) : Ah ! Ça, c’est de l’efficacité !

Cuddy : Si vous ne pouvez pas attendre une heure pour avoir...

Cameron : Le gosse souffre d’anémie hémolytique.

Cuddy : Le gosse ? Quel âge ?

House (voyant Cuddy s’éloigner un peu plus du problème qui le préoccupe) : C’est sûrement héréditaire ! Il va claquer. Mes condoléances.

Cameron : Ce n’est pas héréditaire. Le problème est ailleurs que dans les hématies.

Cuddy (lisant le dossier du patient) : C’est impossible. Un gosse de 16 ans n’a pas d’anémie hémolytique.

House : Allez ! Reprenez votre dossier ! Elle a des choses plus importantes à régler. Comme mes médocs !!

Cameron : Sérum haptoglobine insuffisant, bilirubine indirecte élevée.

House : Il a une méningite.

Cuddy : Non.

House (intrigué) : Valve cardiaque artificielle ?

Cameron : Non.

House prend alors le dossier.

House : Appelez tout le monde dans mon bureau.

   

   



   

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House et son équipe dans la salle de diagnostics.

[...]

Cameron : Si c’est un lupus, ça expliquerait l’absence de fièvre.

Chase : La drogue serait tout aussi plausible. La méthamphétamine provoque des anémies hémolytiques.

Cameron : Faudrait en prendre beaucoup.

Foreman : En plus, ça n’a pas l’air d’être trop le genre.

Chase : Pourquoi ? Parce que son père a une voiture de luxe ? Les riches se droguent autant que les pauvres tu sais.

Foreman : Je ne voulais pas te vexer !

   

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Cuddy rend des dossiers à sa secrétaire quand elle aperçoit House en train de presser le pharmacien pour qu’il lui donne enfin sa Vicodine.

House : Allez, allez, allez, allez, allez, allez, allez !!!!

Le pharmacien (déposant une boîte sur le comptoir) : Oui.

House s’en empare, l’ouvre, sort un comprimé et l’avale illico.

Cuddy (à sa secrétaire) : Excusez-moi.

Elle rejoint House et lui bloque le passage vers la sortie du quartier des consultations.

Cuddy : En matière de gestion de la douleur il n’y a pas que ce moyen-là.

House : Quoi d’autre ? Le rire ?? La méditation ? Vous avez une adresse de réparateur de chakra?

Il passe la porte.

Cuddy (le suivant) : Vous êtes accro !

House : Si les calmants dirigeaient ma vie je serais d’accord avec vous, mais c’est ma jambe qui me dicte mon emploi du temps heure par heure.

Cuddy : Vous êtes dans le déni.

House : Exact ! Je n’ai jamais eu d’infarctus à la jambe, je n’ai pas de muscles morts ni de lésions neurologiques. Aucune douleur. (Il appuie sur le bouton de l’ascenseur) Juste un léger chatouillis ! Et les filles craquent sur les cannes. Plus que sur les bébés chiens !

Ils attendent l’ascenseur.

Cuddy : Il vous faut votre dose. Vous êtes un drogué. Vous en êtes à quoi ? 80 mg par jour ?

House : Oh ! Non ! C’est beaucoup trop ! La modération, y a que ça de vrai. Sauf si on a mal !

Cuddy : C’est le double que ce que vous preniez quand je vous ai embauché.

House (rappuyant sur le bouton d’appel de l’ascenseur) : Parce que vous êtes deux fois plus enquiquinante !

Cuddy : Je ne peux pas toujours être là pour vous protéger vous savez. Les patients en parlent, les médecins aussi.

Les portes de l’ascenseur s’ouvrent. Six personnes sont présentes à l’intérieur.

House : De quoi ? Des kilos que vous avez pris dans les fesses ? J’en parle pas moi. Ou alors en bien !

House et Cuddy entrent et reprennent leur discussion une fois arrivés à leur étage.

   



   

   

Cuddy : Vous ne pouvez pas vous en passer pendant une semaine ?!
House : Non ! Je ne VEUX pas m’en passer pendant une semaine, je souffrirais trop.

Cuddy : Non ! En cas d’arrêt, si vous n’êtes pas dépendant aux médicaments, vous souffrirez, vous passerez un moment difficile mais vous le supporterez ! En revanche, si vous êtes accro vous aurez des frissons, des nausées, la douleur sera multipliée par 5 ou 10 ! Vous ne le supporterez pas !

House (arrivé à la porte de son bureau) : Hélas, on ne le saura jamais !

Cuddy : Une semaine sans consultations si vous tenez une semaine sans anti-douleurs.

House : Vous rigolez ? J’adore les consultations !!

Cuddy : Vous adorez vos pilules ! Deux semaines.

House : Je les prends pas pour être raide, je les prends pour être neutre !

Cuddy : Un mois.

House prend le temps de réfléchir.

House (lançant son tube de Vicodine à Cuddy) : Ça roule ma poule !

   

   

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Wilson, House et ses collaborateurs sont dans le couloir, devant la chambre de leur patient. Après plusieurs examens, aucune affection n’a été décelée chez lui.

House : Rien du tout ??!

Cameron : Rien !

Chase : Pas de stupéfiants, les AAN sont négatifs, rien de suspect à la scintigraphie...

House : Oui, « y a rien » je sais ce que ça veut dire !

   

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Cameron, Chase et Foreman sont dans la salle de diagnostics.

[...]

Chase : On a 2 heures pour trouver une solution. Soit on stoppe l’hémorragie, soit il perd son œil.

House entre à ce moment-là.

House : Qu’il le perde ! Il pourra toujours utiliser l’autre pour voir le bon côté des choses. Le caillot nous donne une information. Il peut nous aider à trouver ce qu’il a. Auquel cas on lui sauve la vie. Diagnostic différentiel messieurs dame ?

Il s’asseoit sur un meuble à l’autre bout de la table. Sa jambe le faire souffrir de plus en plus depuis qu’il ne prend plus ses médicaments.

House : Si je vous dis : hémorragie interne et coagulum ?

Chase : C’est pas logique. Ce sont des processus inverses.

Wilson entre dans la pièce.

Cameron : Sauf dans certains lupus. Une numération de plaquettes élevée peut provoquer des caillots.

Wilson : Ses AAN sont négatifs. Ce n’est pas un lupus.

House : C’est tout à fait juste. Mais pourquoi c’est toi qui nous le dis ? Qu’est-ce que tu fais là ? Je croyais que c’était pas un cancer ?!

Wilson : Je m’ennuyais tout seul ...

House : Eh ben va voir Cuddy ! Ça l’aiderait d’avoir un ami.

Wilson : C’est marrant, elle dit la même chose de toi !

House : C’est pour ça que t’es là ? Elle t’a envoyé m’espionner ? Pour voir si je triche ?!

House se lève et va de l’autre côté de la pièce.

Wilson : Je veux simplement être sûr que tu ne vas pas te mettre à taper sur tout ce qui bouge.

House : Je vais bien !!!

Cameron : Qu’est-ce qu’il se passe ?

Wilson : Ça fait plus de 24 heures qu’il n’a pas pris de Vicodine.

Foreman : Vous avez mal ?

House : Vous voulez une baffe ??!

Foreman : Il y aura des effets secondaires. Insomnie, dépression, tachycardie...

House : Si j’étais en manque. Je suis pas en manque ! Les seuls effets secondaires que je vais avoir c’est un mal de chien et 30 jours de liberté.

   



   

   

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Alors que ses collaborateurs sortent de la salle de diagnostics, House garde les yeux fixés vers son bureau où une jeune femme en tenue de sport est en train de s’étirer.

House : Euh, c’est mon anniversaire ??

Wilson : ...

La jeune femme est partie se laver les mains dans l’évier de la salle de diagnostics. Wilson et House sont dans le bureau de ce dernier.

House : Mais je m’ennuie pas, j’ai mal à la jambe !

Wilson : C’est une vraie masseuse.

House : Elle doit demander au moins 500 $ de l’heure !

Wilson : Elle est canon donc elle est vénale ? C’est quoi cette espèce de logique consternante ?!

House : Celle du gars frustré et jaloux qui n’a jamais réussi à emballer au lycée et qui est tout sauf naïf !

Wilson : Je t’assure que c’est une véritable masseuse ! Diplômée (Il se retourne pour la regarder à travers la vitre)  Ohlàlà ! Oh qu’est-ce qu’elle est belle !!

House : Et parce qu’elle est belle je devrais y aller ? C’est quoi cette espèce de logique consternante ??!

La jeune femme revient dans le bureau.

Wilson : Celle du gars frustré et jaloux qui ne peut rien faire parce qu’il est marié ! (A la masseuse) Bonjour !

House : Bonjour, euh, écoutez, je suis sûr que vous êtes plus que douée dans votre domaine quel qu’il soit mais...

La masseuse : Donnez-moi la main !

House : Hein ??

Elle fait un geste pour qu’il lui donne puis elle lui prend sa main gauche.

House : Euh non, lâchez-moi j’ai...

Wilson : À ta place j’obéirais.

La jeune femme commence à faire un massage de la paume.

House (quelque peu réticent) : WouaahWouahAaaahaa .... Aaaahhh ... (Conquis) aaaaaaaaaah ... mmmmh c’est bon ....  oooohh merveilleux !

La masseuse : Maintenant, déshabillez-vous !

House lui lance un regard disant « J’vous demande pardon ??? ».

   



   

   

   

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House et ses collaborateurs dans la salle de diagnostics.

[...]

House : Ça ressemble à une hépatite E.

Foreman : Il n’y a eu qu’un seul cas d’hépatite E prenant sa source aux Etat-Unis depuis 8...

House : Selon son dossier, il est allé quatre fois à l’étranger dans l’année qui vient de s’écouler.

Cameron : Vous croyez que c’est une hépatite E ?!

House : Non, je pense qu’un lupus est une piste plus sérieuse.

Cameron (se levant): Bien, je vais le mettre sous intraveineuse de cyclophosphamide.

House : Non. Il faut d’abord éliminer l’hépatite E.

Foreman : Vous venez de dire que ce n’était pas ça !

House : J’ai dit que le lupus était une piste plus sérieuse mais si on le traite pour un lupus alors que c’est une hépatite E ...

Chase : Il est foutu.

House : Exactement.

Cameron : Mais il n’y a pas de traitement pour l’hépatite E ! Soit son état s’améliorera de lui-même, soit il continuera à se détériorer.

House (en faisant un clin d’œil à Cameron) : Oui, j’ai fait un tout petit peu d’études aussi ! Vous allez le mettre sous méthylprednisolone.

Cameron : S’il a une hépatite E ça ne fera qu’aggraver son état !

House : Légèrement ! Ni trop, ni trop peu. Ça l’aggravera pas au point de le tuer mais suffisamment pour qu’on se rende compte de quelque chose. Ça l’aggravera ... juste ce qu’il faut. Et si ça n’a aucun effet...

Chase : On saura que c’est pas une hépatite E et on le traitera pour un lupus.

House : On aura notre réponse. Et voilà le boulot !

Foreman : Et qu’est-ce qu’on dit au père ??! On pense que votre fils a un lupus alors on le traite pour une hépatite E ?!! Et au fait, si vraiment c’est une hépatite E, ce qu’on lui donne, en fait, c’est pas le médicament adéquat ! Ça ne va pas le soigner mais le rendre plus malade !

House : Vous croyez que ça va passer ??

Cameron : Vous voulez lui mentir c’est ça ?

House : Non. VOUS allez lui mentir.

Cameron : Pourquoi moi ?

House : Parce qu’il a confiance en vous.

   

   

   

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Keith, le patient de House, est au bloc opératoire afin de recevoir un nouveau foie.

L’anesthésiste : Allez, on y va, tu comptes jusqu’à 10.

Keith : 1, 2, 3....

Il s’endort. L’anesthésiste fait signe au chirurgien qu’il peut y aller.

Le chirurgien : Scalpel.

Le chirurgien s’apprête à inciser lorsque House débarque, sans blouse ni masque.

House : Remballez l’outillage !

Le chirurgien : QU’EST-CE QUE VOUS FOUTEZ HOUSE ??!!!

House : J’évite à un gosse de 16 ans une vie entière sous immunosuppresseurs et une TRES vilaine cicatrice ! Il ne souffre pas d’hépatite lupoïde. Il est intoxiqué au naphtalène.

Le chirurgien : Au naphtalène ? Vous parlez de quoi là? De boules anti-mites ??

House : Non, de termites.

Il montre alors au chirurgien un termite au bout d’une pince.

House : Ils sécrètent du naphtalène pour protéger leurs nids qui, à mon avis, sont de belle taille. Et cachés derrière les quatre murs de la chambre du gamin.

Il dépose la pince avec le termite dans le plateau contenant tous les instruments chirurgicaux stérilisés.

Le chirurgien : Et sur quoi fondez-vous cette affirmation ??!

House : Sur l’autopsie que je viens de pratiquer sur son chat.

Le chirurgien (à l’une de ses assistantes) : Appelez Cuddy et la sécurité.

House : Je ne vous laisserai pas lui retirer son foie.

Le chirurgien (à l’assistante) : Dépêchez-vous !

Elle sort de la salle d’opérations. House se racle la gorge et crache d’un coup sur la tenue du chirurgien.

Le chirurgien : Aaaah !! Non mais .... !! VOUS ETES COMPLETEMENT MALADE !!!!!!

House : Le fait est que j’ai l’impression de couver quelque chose.

Il prend alors un papier, éternue à moitié à côté et le balance sur le patient.

L’anesthésiste : On ne peut plus opérer maintenant Docteur.

Le chirurgien (énervé) : Ah oui ? Vous croyez ?!!

   



   

   

   

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House et son équipe dans les couloirs de l’hôpital.

Foreman : Il a déjà perdu son foie à cause de vous. Vous voulez le tuer maintenant ?!

House : Pourquoi tenez-vous tant à charcuter un gosse en bonne santé ?!!

Chase : En bonne santé ?? Il est foutu !

House : Il lui faut simplement une bonne soupe !

Chase : Je vais dire à Hourani de recommencer l’intervention. On va la faire cette greffe !!

House : Je vous l’interdis !

Chase : Je vous cite : si les symptômes de Keith venaient de son environnement, ils auraient disparu à la seconde où il est arrivé ici !

Cameron : Ils n’ont fait qu’empirer !

House : Si nos plateaux-repas n’étaient pas si infects, ils auraient disparus ! Il a perdu 7 kilos depuis qu’il est ici !

   

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Wilson et House dans les couloirs de l’hôpital.

Wilson : Tu as tenu une semaine.

House : J’ai gagné ma récompense !

Wilson : Félicitations.

House : Oh, Cuddy est une idiote. Je l’aurais fait pour 2 semaines sans consult’ !

Wilson : Oui, les doigts dans le nez ! Tu as appris quelque chose ?

Ils sont arrivés devant la porte du bureau de House.

House : Oui ... Je suis un drogué.

House entre dans son bureau. Wilson reste quelques instants dans le couloir, surpris par ce qu’il vient d’entendre, puis le rejoint.

Wilson : Euh ...  Très bien ...

House (comprenant où Wilson veut en venir) : Je m’arrêterai pas.

Wilson (levant rapidement les yeux au ciel) : Il y a des centres spécialisés. Cuddy te laisserait du temps. Et ... pour la douleur, tu pourrais essayer d’autres méthodes....

House : Ça va, c’est pas la peine.

Wilson : T... tu viens pourtant de dir...

House : J’ai dit que j’étais drogué ! Pas que j’avais un problème.

Wilson : ...

House : Je paye mes factures, je me fais à manger, je fonctionne.

Wilson : Et ça te suffit ? Tu n’as aucune vie sociale.

House : C’est voulu ! Ça ne m’intéresse pas !

Wilson : Tu te mets tout le monde à dos !

House : Mais je me mets tout le monde à dos depuis l’âge de 3 ans !

Wilson : Oh je t’en prie !! Arrête un peu !!! Tu ne crois pas que tu as changé ces dernières années ?!!

House : Bah si évidemment ! J... j’ai vieilli, j’ai moins de cheveux sur la tête, parfois je m’ennuie, je me sens seul, je m’interroge sur le sens de la vie !!

Wilson : Non c’est pas vrai ! Tu n’es pas qu’un type normal qui vieillit, tu as changé ! Tu es malheureux et tu as peur de te regarder en face !

House (frappant violemment avec sa canne sur un meuble) : BIEN SUR QUE J’AI CHANGE !

Il se calme et soupire.

Wilson : Et c’est uniquement à cause de ta jambe ? Les calmants n’y sont pour rien ? Ils n’ont aucun effet sur toi ??

House : Ils me permettent de faire mon boulot. Et ils m’évitent d’avoir mal !

Wilson : ...

Wilson sort de la pièce sans un mot.