Episode 2x01 "Peine de vie"

Tous les meilleurs moments de l'épisode 1 de la saison 2

House se dirige vers le bureau de Cuddy. Arrivé à la première porte vitrée, il aperçoit son ex-femme Stacy en pleine discussion avec la directrice de l’hôpital. Il avale un comprimé de Vicodine puis passe la porte. Dans la petite pièce séparant le bureau de Cuddy du quartier des consultations, un homme se lève.

L’homme : Euh... vous ne pouvez pas entrer.

House s’arrête et le regarde.

House : Qui êtes-vous ? C’est quoi cette cravate ??!

L’homme (souriant) : Je suis l’assistant du Dr Cuddy. Il y a un message à lui transmettre ?

House : Oui. J’aimerais savoir pourquoi je n’ai pas de secrétaire, c’est scandaleux !

L’homme (toujours souriant) : Je suis son assistant. Pas son secrétaire. Je suis diplômé de Rutgers.

House : Mmm, il y a un cursus secrétariat à Rutgers ??

L’homme (perdant son sourire) : ...

House : Enfin j’espère que le harcèlement sexuel n’a pas de secret pour vous ! Et que vous êtes un as de la négociation. C’est bon, je rentre !

Il entre dans le bureau de Cuddy sans frapper.

Cuddy : Dr House, si vous pouviez repasser !

House : Dites, c’est nouveau cette idée de secrétaire ! Les sites de rencontres ont fait chou blanc ?

Stacy (à Cuddy) : Il est craquant. Méfiez-vous !

House : Elle est pas comme toi. Elle ressort pas d’un bar au bout de 20 minutes avec l’âme sœur !

Stacy (en prenant ses affaires) : J’ai rencontré Mark dans une collecte de fonds qui avait...

House : ... et moi dans une boîte de strip-tease !

Stacy : 2 dollars que j’aurais dû garder en poche ! (A Cuddy) On reprendra plus tard.

Cuddy : Stacy, c’est House, vous le connaissez.

Stacy : Oui, je vous le laisse. Manifestement, il veut un tête-à-tête !

Stacy sort de la pièce.

Cuddy : Si vous saviez que sa présence vous gênerait, il fallait réagir avant !

House : J’aurais dû faire quoi ?? Lui demander de partir ? Ca aurait été grossier. (Changeant de sujet) Le condamné, je veux le dossier.

Cuddy (étonnée) : Et vous l’avez su comment ?? Vous avez accès au terminal ? J’aimerais comprendre.

House : Non, mais « porte-jarretelles » oui ...

Cuddy (furieuse) : Vous avez volé mon mot de passe ??!!!!!

House : « Volé » est exagéré, c’était plutôt facile à deviner ...

Cuddy : Écoutez, il se trouve que le dossier a été attribué au Dr Nolo.

House (moqueur) : Nolo ?? Bon, j’aime pas dire du mal d’un autre médecin, qui plus est d’un ivrogne incompétent ...

Cuddy : Et vous avez bien vos petites pilules !

House : Oui mais moi je suis compétent ! Dites à Nolo que je prends la main.

Cuddy : Le Dr Nolo est spécialisé en cardiologie.

House : Très bien ! On peut être sûrs qu’il passera en revue les raisons courantes qui font que quelqu’un a le cœur qui bat si vite qu’il va éjecter de l’air et non du sang ! Euh attendez ... c’est de la science-fiction ça ??

Cuddy : Et vous me donneriez quoi ?

House : Si vous êtes gentille, je vous offre 2 heures de consultation en plus.

Cuddy lui tend le dossier. House est sur le point de le prendre quand elle le ramène vers elle.

Cuddy : Surveillez vos arrières, on ne sait jamais ...

   

   

   



   

   

   

   

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L’ascenseur s’ouvre sur House qui revient du pénitencier de Mercer avec un condamné à mort accompagné de nombreux gardiens.

House (à Stacy) : Tu es rapide !

Stacy : Toi aussi.

House : Ca a été ?

Stacy : Oui. Mais le plus délicat a été d’arriver à accéder au juge Markham. Dès qu’il s’agit du 8^ème amendement elle...

House : Stop, ça m’excite, arrête !

Cuddy : HOUSE !!!

House imite un chien qui aboie.

Cuddy : C’était pour une consultation ! On ne va pas condamner tout un étage pour lui ! Qu’est-ce qui vous prend ?!!

House : Vous avez fait un truc à vos cheveux ??

Cuddy : Stacy ?!!

Stacy (à House) : Je croyais que tu avais son aval ?!!

House : Allons, pas toi ! Depuis le temps, tu devrais sentir mes coups de bluff non ?

Cuddy : Ramenez-le en prison immédiatement !!!

House : Pas possible. Vous allez rire mais j’ai une décision du juge grâce à votre géniale avocate. Ils veulent que je le retape un petit peu avant de l’exécuter ... Ils sont méchants ou ils sont fous ??

Cuddy : ...

Stacy : ...

House : Bon, quand faut y aller, faut y aller !

   



   

   

   

   

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Cameron rejoint House dans le bureau de celui-ci. Il vient de prendre le dossier qui était posé sur sa chaise.

House (montrant le dossier) : Une petite souris a laissé ça sur ma chaise ! C’est rusé parce que je suis obligé de prendre le dossier ou ... de rester debout !

Cameron : Cindy Kramer. Je lui ai dit que vous alliez la voir.

House : Vous avez eu tort. Carcinome épithélial pulmonaire métastasique. 6 mois.

Cameron : Et vous avez regardé la radio ?

House : Nan. Je devine ! C’est ludique. Si je me plante, elle gagne un ours en peluche !

Cameron : Sous prétexte qu’il y a une tache, elle serait en phase terminale ?

House soupire.

House : J’adore les enfants ! Et leurs yeux plein d’espoir.

[...]

   

   

   



   

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Dans leur salle de diagnostics, House et son équipe sont en train de réfléchir au cas du condamné à mort mais Stacy, visiblement en colère, fixe House de derrière la vitre de son bureau. House finit par tirer le store qui sépare les 2 pièces, soustrayant ainsi toute la salle au regard de Stacy.

House : Bah quoi ??!!! Maman et papa se sont disputés mais ça veut pas dire qu’ils vous aiment plus ! Alors soyez gentils, allez jouer dehors. Papa a besoin d’air ! Et vérifiez les gaz du sang artériel.

Foreman, Cameron et Chase quittent la salle.

House sort de la pièce à son tour, tout en regardant à gauche vers la porte de son bureau afin d’éviter de rencontrer Stacy. Mais, en se retournant pour aller vers la droite, il tombe nez à nez avec elle.

House : Waaouuuuhh !!! Bel effet de mise en scène ! Mmm à toi ! (Fermant les yeux) A quel nombre je pense là ?

Stacy (furieuse) : Tu veux que je me fasse virer ?? Si tu ne voulais pas que je vienne, il fallait le dire avant !

House : Ce qui me gêne c’est de te voir traîner dans mon service ! Et t’es libre d’aller où tu veux dans l’hôpital, mais pas sous mon nez !

Stacy : Je suis avocate ! Tu fais des conneries, on va se retrouver l’un contre l’autre !

House : Oh c’est une image j’imagine !

Stacy : Cuddy m’a passé un savon !!

House : Ah là aussi c’est une image j’espère !

Stacy : Je t’ai fait confiance ! Et elle pensait qu’en m’embauchant elle aurait au moins quelqu’un qui te tiendrait tête.

House : C’était le nombre 6 au fait !

Stacy : J’ai besoin de savoir. Est-ce que je peux avoir confiance en toi ?

House : Si je ne t’avais pas dit que j’avais l’accord de Cuddy, mon patient serait mort.

Stacy : D’accord. Là, c’est clair. Maintenant on peut travailler.

   

   

   



   



   

   

   



   

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House est en train de manger un sandwich en regardant la télévision dans la chambre d’un homme dans le coma. Wilson le rejoint.

Wilson : Cet homme est dans le coma !

House : Ca le dérange pas. J’ai demandé.

Wilson : Enfin, t’as mis des miettes partout !!!

House : Mais pourquoi ils mettent des télés dans la chambre de gens qui sont plongés dans le coma ??!

Wilson : Des gens pensent qu’ils entendent.

House : Bah qu’on leur mette la radio alors !

Wilson s’assoit sur une chaise, de l’autre côté du patient.

House : Il a les yeux fermés. On dit qu’il voit aussi ??

Wilson : Pourquoi les gens sont gentils les uns envers les autres ?

House : Oh oui je sais ! Parce que les gens ont du cœur, qu’ils sont bons et bienveillants. C’est soit ça ou ... parce qu’ils ont la trouille. Si je suis méchant avec toi, tu seras méchant avec moi. Destruction mutuelle assurée.

Wilson : Ouais, t’as pas tort ... T’as des chips ?

Il se penche pour attraper le paquet de chips posé sur le patient mais House le prend avant.

House : C’est quoi ta vraie question ??

Wilson : C’est important pour toi que les gens t’aiment ?

House : Je m’en fiche moi que les gens m’aiment.

Wilson : D’accord. Mais tu as besoin que les gens t’aiment car tu as besoin d’eux. Tu savais que tu n’aurais pas eu cette ordonnance sans aide. Si Stacy se méfie de toi, elle ne t’aidera pas. Et tu ne pourras pas te servir d’elle.

House se résigne à lui donner le paquet de chips : il lui tend par-dessus le patient.

Wilson : Et ça n’a rien à voir avec ton projet plus ambitieux qui consiste à lui faire lâcher son mari pour la voir revenir vers toi.

Tout compte fait House garde le paquet de chips.

House : Je sais que vous êtes amis mais y a une règle : les potes avant les meufs, mec !

[...]

   

   

   

   

   

   

   

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Chase analyse les scans du cerveau du prisonnier.

Chase : Pas de lésion, pas d’anévrisme. Ca peut surprendre, mais le cerveau d’un assassin est tout ce qu’il y a de plus normal.

Foreman : Si tu devais donner à quelqu’un une description rapide, qu’est-ce que tu dirais sur moi ?

Chase : Angoissé. C’est quoi la question ?

Foreman : Tu m’organises un rencard avec une nana, tu lui dis quoi avant toute chose ? Que je suis noir, voleur de voitures ou neurologue ?

Chase (moqueur) : Il arrive à t’atteindre à force ce mec !

   

   

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Cuddy entre dans le bureau de House.

Cuddy : Votre condamné à mort est toujours là ??

House : Ouais ! Je suis désolé, son état devrait se stabiliser. On va le garder encore quelques heures sous perf et puis... en prison !

Cuddy : Ah oui ?! J’ai cru sentir chez vous une inquiétude à son sujet.

House : Vous avez « cru sentir » ? Ca induit une analyse ça ! Et moi, je crois sentir que vous n’avez rien cru sentir. Stacy vous a mise au parfum hein ? Les avocats ne savent plus protéger leurs clients ...

Cuddy : Mais c’est moi le client, vous plaisantez !! Stacy a un devoir vis-à-vis de l’hôpital !!!

House : Certes.

Cuddy (en se dirigeant vers la sortie) : Je le renvoie en prison !

House : Objection ! Le juge a dit non.

Cuddy (se retournant) : Le juge a dit oui, dès que le patient est jugé guéri. Il n’est spécifié nulle part par quel médecin !

Elle part.

   

   



   

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Foreman rejoint House dans son bureau.

Foreman : L’intervention s’est bien déroulée. Il est en salle de réveil.

House : ...

Foreman : Alors, et maintenant ?

House : Bah il va retourner dans le couloir de la mort.

Foreman : Et ça s’arrête là ?

House : Il est guéri.

Foreman : En fait, c’est cette tumeur qui a libéré des sécrétions anarchiques et déclenché ces attaques de colère qui ont fait de cet homme un meurtrier !

House : Mon Dieu mais c’est vrai ! Appelez le chirurgien qu’il nous garde la tumeur comme pièce à conviction !

Foreman : On pourrait témoigner à son procès en appel.

House fait mine de sentir quelque chose.

House : Vous sentez ?? Je crois reconnaître le fumet de l’hypocrisie ... Vous n’avez pas voulu considérer les origines et l’éducation de Clarence comme facteurs déterminants pour expliquer ses actes, et là vous êtes prêt à témoigner que le vrai coupable est une tumeur ??!

Foreman : Il s’agit d’une difficulté d’ordre médicale, ça n’est pas la même chose.

House : Oui... parce que vous n’avez pas eu les deux à surmonter. (Se rapprochant de Foreman) Bon alors, on va disculper Clarence mmmh ? Y en a un paquet qui risquent de mal le prendre : c’est tous ceux qui ont eu ça et qui malgré tout sont arrivés à contrôler leur colère et sont devenus avocats ou pilotes de courses, ou même médecins ! En lui retirant cette tumeur, on stoppe cette sécrétion anarchique d’adrénaline. Ca ne la quitte pas.

Foreman : Vous voulez qu’il se fasse exécuter.

House (fixant Foreman) : ... Quand est-ce que j’ai dit ça ?

Foreman : Et votre opinion ?

House (toujours en fixant Foreman) : Tout le monde a une opinion.

Foreman se dirige fait la sortie puis s’arrête et se retourne vers House.

Foreman : Je pense... que je vais témoigner au procès en appel.

House : Vous ferez ce qui vous semble juste.

Foreman : ...

House : Mais vous le prendrez sur votre temps libre.

Foreman acquiesce puis s’en va.